Les lutteurs sexys de Josh McNey
Josh McNey est un jeune photographe originaire de Californie qui vit et travaille à New York aujoud'hui. Ses images sont de celles qui nous font flancher les genoux, et nécessitent une interview urgente.
Vous vous souvenez de la première photo qui vous ait marquée ?
Ma mère a au moins deux gros classeurs de photos de famille. J'ai commencé par prendre des photos de famille, des photos de mes frères en train de faire du skate ou du surf. Mes parents avaient aussi pas mal de livres de photos dans leur bibliothèque, souvent des photo-reportages. Un de ces livres compilait des photos deMarines, il idéalisait une sorte de masculinité que j'ai tout de suite trouvé très attirante. Ces photos m'ont sans doute influencé dans ma décision de rejoindre les Marinespar la suite.
Ma mère a au moins deux gros classeurs de photos de famille. J'ai commencé par prendre des photos de famille, des photos de mes frères en train de faire du skate ou du surf. Mes parents avaient aussi pas mal de livres de photos dans leur bibliothèque, souvent des photo-reportages. Un de ces livres compilait des photos deMarines, il idéalisait une sorte de masculinité que j'ai tout de suite trouvé très attirante. Ces photos m'ont sans doute influencé dans ma décision de rejoindre les Marinespar la suite.
Pouvez-vous décrire la première image qui vous ait laissé penser que vous pouviez devenir photographe ?
Quand j'étais encore au lycée, je suis allé à West Hollywood avec un ami pour prendre des photos de gamins sans-abris. J'étais super naïf, je pensais qu'on pouvait photographier des inconnus comme on photographiait des animaux au zoo. J'ai vite compris qu'il fallait que je me réveille. J'ai fini par passer un après-midi très étrange mais instructif avec un voyou qui s'est présenté à moi en tant que "Fra Diavolo". J'ai du prendre une dizaine de photos de lui, mais je n'en ai jamais imprimé une seule. A mon retour, j'ai dit à ma mère que je voulais devenir photographe. [lire la suite de notre interview de John McNey en cliquant ici]
Quand j'étais encore au lycée, je suis allé à West Hollywood avec un ami pour prendre des photos de gamins sans-abris. J'étais super naïf, je pensais qu'on pouvait photographier des inconnus comme on photographiait des animaux au zoo. J'ai vite compris qu'il fallait que je me réveille. J'ai fini par passer un après-midi très étrange mais instructif avec un voyou qui s'est présenté à moi en tant que "Fra Diavolo". J'ai du prendre une dizaine de photos de lui, mais je n'en ai jamais imprimé une seule. A mon retour, j'ai dit à ma mère que je voulais devenir photographe. [lire la suite de notre interview de John McNey en cliquant ici]
Quels sont les photographes qui vous influencent ?
Walter Pfeiffer, Nobuyoshi Araki et Wolfgang Tillmans. Eakins, Cartier-Bresson et Muybridge. Beaucoup de peintres et de réalisateurs de cinéma aussi.
Walter Pfeiffer, Nobuyoshi Araki et Wolfgang Tillmans. Eakins, Cartier-Bresson et Muybridge. Beaucoup de peintres et de réalisateurs de cinéma aussi.
Où est-ce que vous trouvez vos modèles ?
Famille, amis, amours, étrangers. Il y a des personnes que je photographie depuis des années, d'autres qui sont de brèves rencontres. Parfois je ne prends qu'une seule photo d'ailleurs.
Famille, amis, amours, étrangers. Il y a des personnes que je photographie depuis des années, d'autres qui sont de brèves rencontres. Parfois je ne prends qu'une seule photo d'ailleurs.
Comment définiriez-vous le mot 'beauté' ?
Je pense que la beauté fait partie intégrante de mon monde tel que je l'expérimente. D'une certaine manière, j'ai choisi la photo comme support principal pour témoigner de cette expérience. Je ne sais pas comment je pourrais mieux définir ça avec des mots. Cela évoque clairement des choses différentes selon les gens. Je crois vraiment que ma propre expérience de perception de la beauté est un mélange de différentes émotions - désir, confiance et autres.
Je pense que la beauté fait partie intégrante de mon monde tel que je l'expérimente. D'une certaine manière, j'ai choisi la photo comme support principal pour témoigner de cette expérience. Je ne sais pas comment je pourrais mieux définir ça avec des mots. Cela évoque clairement des choses différentes selon les gens. Je crois vraiment que ma propre expérience de perception de la beauté est un mélange de différentes émotions - désir, confiance et autres.
Que pouvez-vous nous dire au sujet de ces lutteurs que vous photographiez ?
Les lutteurs ont un lien fraternel. Les équipes sont inséparables. Parce que c'est une sorte de combat, la lutte légitimise un type de contact intime qui dans un autre contexte sera stigmatisé comme trop homosexuel. Plaquer un mec au sol à des fins sexuelles, c'est queer. Faire la même chose pour marquer des points, c'est du sport. L'acte est identique mais la lutte offre à ces garçons la possibilité d'étreindre leur adversaire, d'avoir un contact physique sans que cela soit sexualisé. J'ai vu les vidéos de bulge de lutteurs sur YouTube, mais je n'y crois pas. Selon ma propre expérience, et j'ai passé beaucoup de temps avec des lutteurs ces dernières années, ces gars jouent vraiment pour gagner.
Les lutteurs ont un lien fraternel. Les équipes sont inséparables. Parce que c'est une sorte de combat, la lutte légitimise un type de contact intime qui dans un autre contexte sera stigmatisé comme trop homosexuel. Plaquer un mec au sol à des fins sexuelles, c'est queer. Faire la même chose pour marquer des points, c'est du sport. L'acte est identique mais la lutte offre à ces garçons la possibilité d'étreindre leur adversaire, d'avoir un contact physique sans que cela soit sexualisé. J'ai vu les vidéos de bulge de lutteurs sur YouTube, mais je n'y crois pas. Selon ma propre expérience, et j'ai passé beaucoup de temps avec des lutteurs ces dernières années, ces gars jouent vraiment pour gagner.
Rendez-vous la semaine prochaine pour la seconde partie de notre interview de Josh McNey - et pour d'autres superbes images de lutteurs !
SOUCES /
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